Il s’agit d’une ébauche, d’une esquisse d’un arrimage poétique entre des espaces imaginaires décrits oralement et des évocations tridimensionnelles de ces mêmes espaces: une marche sonore imaginaire ou plutôt une traversée sonore de lieux imaginés. Ces lieux racontés ou évoqués trouvent écho dans des esquisses concrètes qui permettent à l’écouteur d’arrimer ce qu’il entend à ce qu’il voit dans un jeu de va-et-vient incessant. Une bande sonore a été composée à partir de mouvements/circulation dans des espaces (déplacements gauche/droite; monter/descendre les escaliers; ouvrir/fermer des portes, etc.) et de descriptions d’espaces imaginaires (espaces existant vraiment mais où la personne qui le décrit n’est jamais allée). Des fragments de ces descriptions sont aussi inscrites (gravés) dans les pièces de bois.
Extraits de la pièce sonore Se déplacer (01:59)
Bois, chaises transformées, lecteurs mp3, casques d’écoute, 10 m2. Photo: Julie Faubert.