Jen Reimer & Max Stein (Montréal)
Présentation d’artiste
Mardi 30 janvier, 18:00
École d’art, Université Laval, local 4351
Présentation du projet
Vendredi 2 février, entre 18h et minuit
Escalier Lépine, accessible de la rue Saint-Vallier Est (Saint-Roch) ou de la rue Saint-Augustin (Saint-Jean-Baptiste)
Jen Reimer (Canada) & Max Stein (États-Unis) sont des artistes sonores basés à Montréal. Leur travail explore les résonances des environnements sonores urbains et ruraux à travers des performances in situ, des installations et des enregistrements spatiaux. Depuis 2008, ils ont créé des performances et des installations dans des espaces abandonnés, transitoires et résonnants à Montréal et à l’étranger, parmi lesquels le viaduc St-Urbain (Montréal), la Union Station (Winnipeg), le Mãe D’Água (Lisbonne), la Estufa Fria (Lisbonne) et la Rotonda Besana (Milan). Ils ont collaboré avec plusieurs festivals et organisations dont Suoni per Il Popolo (Montréal), Send + Receive (Winnipeg), Sound Development City (Lisbonne & Marseille), Invisible Places (São Miguel, Portugal), Lisboa Soa (Lisbonne), Äänen Lumo (Helsinki) et P A T H Festival (Verona, Italie). En 2016, ils ont lancé leur premier volet de Sounding the City, une exposition en ligne d’installations in situ et d’interventions acoustiques à Montréal. Il existe une musicalité associée aux sons d’une ville : la résonance persistante d’une cloche d’église, le grondement souterrain d’un train qui approche, la cacophonie des cyclistes, des voitures, des camions et des trains en transit, et le bourdonnement léger, vibrant, qui émane des lampadaires, des lignes électriques et des conduits d’aération. Ces sons créent un contrepoint méditatif aux rythmes intermittents du paysage sonore urbain. Sounding the City est une exposition en ligne dédiée à la capture d’environnements urbains et la ré-imagination de leurs paysages sonores par des installations in situ et des interventions acoustiques. Ces installations émergent de leur contexte immédiat et ont lieu dans les environnements urbains eux-mêmes. Elles invitent nos oreilles à écouter la musique des lieux où nous nous trouvons, et dirigent nos regards vers des caractéristiques des environnements urbains qui auraient pu, autrement, passer inaperçus. Ces interventions cherchent à transcender notre expérience quotidienne de l’espace en brouillant les lignes perceptuelles existant entre ce qui est naturel et ce qui a été introduit dans l’environnement. Photos : Jen Reimer & Max Stein